La
peur participe du vivant, du niveau des instincts liés à la survie,
mais aussi au niveau de l'embryon de conscience.
La
conscience s'éveille dans ce tissu de peur, la mort, l'ombre,
l'inconnu, rôdent. La conscience est comme ce bébé vagissant qui
appelle le sein de sa mère, qui hurle, il ne veut pas être séparé,
il cherche dans la sensation, dans chacune d'elle, il cherche le
souvenir de cet état fusionnel, où il était, sans être séparé,
où il était sans avoir besoin de le vouloir.
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