vendredi 18 mars 2016

Mais !

La conscience gagne du terrain, la conscience s'éveille et oblige à effectuer un choix :
soit je participe de la curée, de l'ignominie, et c'est simple, très simple, je le fais par ce que je consomme. Consommer, c'est acheter, gagner de l'argent pour acheter.
soit je rompe avec cette forme de participation passive, chaque acte de consommation me rend responsable, pleinement responsable. Non pas des actes d'autrui, mais de ceux que j'engage.

2 commentaires:


  1. " (...) Cher Miche, tu le répètes ... moi aussi avec toi … Tuer les animaux c’est tuer des petits frères, tuer des merveilleux incarnations de douceur. Tout mal commence par ici … par des actes de cruauté gratuite. Un carnage légal qui se consomme avec la complicité de supermarchés qui sont à la portée de chacun. Offerte et demande, demande et offerte … selon la loi du marché.
    Mais cet acte, c’est quoi qu’il va engendrer en nous? Si tout reste en nous comme il reste en fait … c’est quoi qu’on pose, quoi qu’on met dans son jardin sinon que des cadavres de victimes innocentes, leurs souffrances? Il n’y a rien de plus terrible que se nourrir du sang et de la douleur de l’Innocence et cette brutalité est un voile épais qui obscurcit la vision, qui tue la conscience …
    Le voir c’est impératif, car sans ça rien ne peut changer. Alors, si la vision n’arrive pas, tout d’abord ce qui arrive nous troubler de plusieurs façons ce sont les "malaises" de la conscience. Puis, si la surdité persiste tôt ou tard on souffrira encore plus pour enfin comprendre: à cause d’une maladie, ou de quelque chose d’autre encore. Au début on souffre sans en savoir la cause véritable. Puis enfin un jour la souffrance demande pourquoi. Et quand on arrive à demander pourquoi de tout son être la réponse arrive tout vite. Cette réponse nous dit que tout ce qui arrive de nous en pensées, sensations, mots, actions … est cause active car productive d’effets … Le premier champ où cette activité des causes posées se manifeste est notre corps, notre esprit, notre cœur …
    Prisonniers ... de corps, d’esprits, de cœurs en souffrance à cause d’eux même, de nous même … Sauf d’apprendre à choisir … choisir la Beauté … choisir l’alternative …
    Alors tout parle. La pierre, l’arbre, la fleur, l’animal et la créature reconnait le Créateur … Alors rien que ne soit amour pourra plus sortir de la créature.
    Si on avait le cœur (intègre) on aurait aussi la douceur des actes, des sensations, des mots, du toucher …
    Pour le moment on ne fait que tuer la Beauté … La majorité vit comme ça, en semant et multipliant la douleur dans ce manque immense Sans reconnaissance … (...)"

    Cher Miche, cette lettre est si longue ... J'avais commencé à l'écrire à partir de ton post "Ma liberté", puis je me suis limitée à dire tout en bref avec l'image de l'agneau. Après, quand je suis arrivée à lire tes derniers posts ... bien ... c'était tout déjà ici ... mais il était tout déjà là. On partage d'une façon si belle car on "se" partage à partir d'une substance unique reconnue et aimée: l'amour ;-) J'adore entendre ta voix. Elle me caresse l'âme. Merci à toi, cher Miche ...

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  2. Oui, Merciel, nous "regardons" toi et moi dans la même direction. Je dis : "toi et moi" pour cet échange de mots, mais bien sûrs nous sommes plus de deux !

    Moi aussi j'aime entendre ta voix... je l'entends en cet instant d'un pan de montagne fleuri d'amandiers.

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