mercredi 27 avril 2016

L'inconscient

Le miracle n'emprunte pas le chemin de ne plus manger
Nourri directement par la lumière
Cela se fait.

Alors les hommes s'inclinent, vénèrent
Cela ne les concerne pas, c'est l'affaire de dieu
Et de ses saints.

2 commentaires:

  1. Miche vraiment? Et comment ? Moi j’aimerais…Moi je suis bien incline à expérimenter. Mais pourquoi jeuner est tant difficile, surtout au principe ?!
    Le corps devient faible … Toutefois en octobre 2014 j’ai jeuné pendant 5 jours car je ne me sentais pas bien et ça s’est passé naturellement sans avoir décidé, en étant plutôt ce jeûne un besoin naturel. J’étais surprise de constater la beauté de ce qui arrivait: j’aimais ça car je sentais une force nouvelle m’envahir et je sentais aussi que j’aurais voulu vivre comme ça ! J’adorais … Je sentais la nourriture de lumière comme une fête des cellules libérées … La nature est tellement douce …
    Je sens que manger, au moins en ce qui me concerne, est encore souvent lié à le sens du besoin. C’est plus profond en vérité ... C’est une forme de nourriture à partir de l’extérieur qui tend à installer une véritable dépendance. Nourriture appelle nourriture. Ça concerne aussi ce qu’on mange.
    Jeuner implique un complexe équilibre à garder. Vivre tout le temps en demeurant chez le chant vibratoire ? Je le voudrais tant … S’agit-il d’une discipline très dure, n’est-pas ? En tout cas … le défi est d’arriver à que tout soit fait en liberté sans contrainte (c’est un appel à la créativité totale, et à la foi totale, n’est-pas ?)
    Il faudra probablement dépasser une première limite, une seconde, une troisième … en laissant la lumière envahir pleinement la matière, toujours un peu plus … ça doit être surprenant et difficile … Je vois la rébellion …
    Moi, dès mon enfance je me disais toujours que toute cette histoire d’un Dieu lointain et des saints était impossible. Un Dieu d’amour si loin ? Une contradiction dans les termes … avec tout ce stress lié au mystère de la foi, à accepter autant que tel et qui renvoyait Tout à la promesse d’un Paradis d’après ou, dans la pire des cas, de l’Enfers (Quel Amour !). L’Enfers étant dans la séparation et dans la condition d’exil et de souffrance auxquelles la créature semblait avoir été destinée. On voit bien qu’il s’agit de la plus sournoise forme de déresponsabilisation qui fait que l’individu puisse se sentir autorisé à remettre sa vie à un Être peu inconnu car inconnaissable, qui en tout cas à la fin le sauveras.
    Si lire ce discours à la lumière toute petite de la bonne foi d’une intelligence encore seine … on pourrait aussi penser que dans la perspective d’une créature déconnectée qui a perdu la conscience immédiate l’histoire de l’Enfers et du Paradis aurait pu servir à anticiper à partir de la peur, le quête de la vérité … Mais et bien claire que l’entier système est conçu pour garder l’ignorance, décourager l’initiative créative au niveau individuel …
    J’étais enfant et je me disais que moi, pour amour j’aurais tout donné à ma créature, surtout la possibilité d’une expérience directe et immédiate. Il m’était claire en ce temps-là même le jeu de la manipulation qui ce discours impliquait. Les pouvoirs religieux en étant dépourvus de la force de la véritable « spiritualité » avait banalisé un message qui disait que chacun pouvait atteindre la divinité (le même fait de la poser comme séparée étant en réalité le premier pas vers la manipulation) en circonscrivant l’expérience de quelques-uns dans le cadre de phénomènes rares et exceptionnels afin de « justifier » comme ça, sa propre médiocrité et à travers la peur garder le système sous leur contrôle direct.
    Cher Miche, Merci pour partager comme tu fais … c’est tellement beau ça … Grazie ...

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  2. Merci Merciel, merci pour ton témoignage en partage. Tu dis : "J’étais enfant et je me disais que moi, pour amour j’aurais tout donné à ma créature, surtout la possibilité d’une expérience directe et immédiate."
    Comme ces enfants-là ont de points communs !

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