Dans les conditions du mental rétréci par la
peur, l’art de rêver est sacrifié, ne reste que les rêves de compensation qui
dans le sommeil viennent réparer autant que cela se peut le tissu des cerveaux
atrophiés, cela vous fait tout aussi bien des cauchemars. Parfois, et c’est
encore assez rare l’imagination tente l’échappée belle, mais ce n’est qu’un pis
aller, une soupape de sécurité, on part en vacances et puis il faut rentrer,
retrouver tout comme on l’a laissé !
La puissance créatrice de l’art de
rêver ce n’est pas cela.
Nous essayons de gommer ce qui nous blesse ou nous effraie, mais le réel rattrape toujours les rêveurs, quels qu'ils soient.
RépondreSupprimerPasse une douce soirée, Miche.
L'art de rêver n'essaye pas de gommer ce qui nous blesse ou nous effraie, c'est toute la différence !
RépondreSupprimerDouce soirée, oui, à toi aussi.