lundi 13 juin 2016

Le réel traversé

Traverser le réel imposé
Le réel des camps de concentration, d'extermination
Le réel de toutes les duretés de la vie.
Le prochain stade évolutif.




« Être martelé, là la vraie substance se révèle... (rire) une démolition aussi totale n'est-ce-pas, pas la question des horreurs de ceci, des horreurs de cela, c'était l'homme qui était détruit, c'était mon être qui était détruit... alors détruire cela veut dire que l'on meure pour de bon ou qu'on naît à autre chose, qu'on naît à quelque chose qui est vrai, autrement on meure. Mais il y a qu'une expérience, une, c'est d'être conduit à ce que l'on est soi. Et, toutes les duretés de la vie, les difficultés, etc. ce sont des choses pour vous aider à trouver ça, et c'est tout, à trouver ce que l'on est, qui n'est pas une petite personnalité avec des talents plus ou moins, n'est-ce-pas, mais quelque chose qui est vaste, qui est plein, qui est humain vraiment.
...
S'il y a un besoin de vie vraie, forcément cette vie vraie née sous vos pas, ce qui ne peut pas naître c'est ce dont vous n'avez pas besoin. 
Oui, c'est fini, toutes les frontières sont bien gardées, bien fermées, les passeports sont bien tamponnés, il n'y a plus de place pour l'aventure, sauf la vraie, la dernière, celle qui reste, qui est l'aventure de quoi ? L'aventure de la réalité de l'homme, du pouvoir de l'homme, de la joie de l'homme, tout ce que nous ne connaissons pas. On ne connaît que des faux pouvoirs, des fausses joies... ».
Satprem

3 commentaires:

  1. Satprem: Lettre à Yolande ; https://www.aurovilleradio.org/satprem-lettre-a-yolande/

    RépondreSupprimer

  2. Satprem, La clé des contes :

    Soudain la nouvelle s'est répandue: il n'y avait plus de nouvelles!

    LA GRANDE PANNE. Plus de communications.

    Plus rien ne fonctionnait...

    C’était une stupéfaction, presque une panique.

    Mais alors? mais alors?... quoi ? Les gens s'arrêtaient dans la rue, se regardaient, regardaient ce rien subit, c'était plus stupéfiant qu'une guerre, une révolution.

    C'était la révolution du Rien -un zéro béant.
    Plus rien , mais alors plus rien ne fonctionnait: pas de nouvelles, plus de radio, plus de journaux, plus de trains ni d'avions vrombissants avec leur palpitation du monde... un grand silence nul.
    Les Chefs d'état ne pouvaient plus annoncer leur dernière amélioration du prochain siècle, ni l'amélioration des sous-développés et de la baisse des prix -plus rien ne valait rien -
    Les grandes Mafias de la Paix ne pouvaient plus annoncer leurs pourparlers de guerre, les "droits de l'homme violés" ne pouvaient plus rien violer ni voler- les affaires ne marchaient plus. On ne savait plus où était l'homme dans tout cela, il n'y avait personne pour le lui dire, ni qu'il était pauvre, ni qu'il était riche, ni qu'il était maltraité- il était quoi?

    Les hurlements de la guerre sainte s'étaient tus, il n'y avait plus de saintetés nulle part ni personne à sanctifier ou à zigouiller.
    Les saints boniments n'étaient plus diffusés et télévisés n'y avait plus rien à moraliser ou à démoraliser. Les dernières découvertes n'étaient plus découvertes ni les nouvelles maladies, et les radiographies ne découvraient plus d'hommes malades- il n'y avait plus de malades- la grande maladie s'était tue.
    Il n'y avait plus d'assassinats ici, d'explosions là, plus de Bulletins de meurtres et des grands vilains d'à coté, enfin on ne palpitait plus, on ne se désolait plus, on ne se dégoûtait plus. La grande dégoûtation s'était tue.
    C'était le GRAND SILENCE EFFARANT.
    On ne pouvait plus trafiquer de rien, c'était la baisse des prix instantanée... -il n'y avait plus de capitales du monde nulle part, plus de slogans hypnotiques, chacun était sa capitale, plus de cours du franc ni du dollar ni de rien... Et pour les messages urgents ,on pouvait toujours se servir des pigeons voyageurs- mais il n'y avait plus rien d'urgent, sauf de se regarder dans les yeux avec effarement. Tout le monde était nu et ne comprenait plus rien à rien. Même les astronautes étaient en panne sous leur scaphandre et pouvaient seulement marcher marcher dans le ciel pour observer... quoi? Il n'y avait plus rien à observer, sauf son propre nombril à la dérive.
    Ce n'était pas la fin du monde pourtant, mais c’était un cataclysme épouvantable et silencieux, comme si plus rien n'existait sauf le cri du milan qui décrivait des cercles dans les airs.
    Il n'y avait même plus de stéthoscope pour observer les battements de son cœur - pourtant, Ça battait tout seul encore. Mais c'était très seul encore, subitement. Et il n'y avait plus de chômage tout d'un coup, chacun devait faire marcher ses deux pattes et ses bras, il n'y avait plus de frontière nulle part.

    La suite ici http://fictionsphilo.blogspot.com/2015/12/apocalypse-de-conte-de-fee-avec-satprem.html

    RépondreSupprimer

Merci de vos commentaires