lundi 19 septembre 2016

Ces étrangers

Un moment de glissement
Ce moment où tu disparais
Inconscience ?
Pas tout à fait
Quelque chose en toi sait
Cet au-delà d'où tu reviens
L'air de rien
Donc glissement
Tu crois être seule, vraiment
Tu as glissé, présence à toi-même
Et te voilà revenu, sans qu'aucun...

Ouahhh, si, il y avait quelqu'un !
Quelqu'un qui a vu
Quelqu'un qui se manifeste
A toi, parti et revenu
Quelqu'un qui s'adresse à toi
Qui te parle
C'est comme un baptême
Le baptême du nom.


4 commentaires:

  1. Le regard de l'autre nous fait exister...

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  2. C'est ce qu'on nous apprend, à n'exister que dans le regard de l'autre. Mais... le regard de l'autre est aussi un empêchement à la présence à soi-même.

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  3. Cela dépend du regard, de l'intention... si l'intention est pure...

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  4. Je comprends, mais c'est quoi une intention pure ?

    Je parle là, de ce qui est depuis la plus tendre enfance, de la naissance même, une coupure de la présence à soi.
    ... c'est bien un autre regard, autre vraiment, qui réintroduit dans cette présence totale, sans faille, sans manque.

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