samedi 24 septembre 2016

Du verbe aimer

N'aimer que ce qui déconstruit avant que de construire
Une image fugace, une barque glisse
Une porte qui grince
Un pas dans le couloir
Un pas qui s'attarde
Avant de disparaître
Un feu crépite
Une cheminée
L'âtre noir
Bouche grande ouverte
Sur l'inconnu
Des voix, des voix appellent
« Ibis où es-tu ? »

10 commentaires:

  1. Se détacher, sans sombrer dans l'ennui ?

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  2. Lol, déjà on ne se détache pas, ce sont les attachements qui prennent fin... Est-ce là, que l'on peut (de l'extérieur) imaginer un mortel ennui ?
    Seul le consommateur se lasse et à besoin de "chair fraîche". Dans le chant vibratoire tout est neuf à chaque instant, réellement.
    Bien à vous anonyme.

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  3. L'ennui est dans les autres?

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  4. Mais on ne vit pas dans la peau des autres... :)

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  5. Dans le chant vibratoire la peau de l'un, de l'autre ?

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  6. Il est rare que l'autre se manifeste dans le chant vibratoire...

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  7. Un détachement nécessaire quand l'amour n'est plus partagé.
    Douce et belle soirée, Miche.

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  8. Ah, Quichottine ne sais-tu donc pas qu'on peut aimer sans être aimé ?
    Qu'est-ce que cet amour qui ne se donne que pour recevoir ?

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    1. On peut, évidemment.
      Cependant, si l'amour n'est pas partagé, il peut devenir souffrance.
      En fait, je me demande si en te lisant je ne finis pas par tout mélanger.
      Aimer veut dire tant de choses différentes !
      Donner sans jamais recevoir, c'est être un peu maso, non ?
      (même si on n'aime pas pour être aimé...)

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  9. Arrête de me lire Quichottine, je ne voudrais pas être la cause d'un si grand dérangement ! :)
    Alors maso ou commerce ? C'est à toi de choisir.

    Pour moi, cela ne se présente pas à ces termes, dépassés déjà.
    Bonne journée à toi.

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