mercredi 26 octobre 2016

Au commencement ...

Quand tout était harmonie, ce n'est pas qu'il n'y ait eu qu'une seule force, c'est que les deux forces étaient mariées, ni confondues, ni hiérarchisées, mariées. Il y avait donc l'amour et c'est liberté, il y avait donc respect et c'est responsabilité, ne pas attendre de l'autre et tout recevoir. Il en était ainsi.

Que s'est-il passé ? L'un s'est éloigné, non pas à la façon de l'être libre, qui dit : « Voilà je pars en voyage, à bientôt », non à la manière de ce qui rompt, divorce, abandonne, reproche. L'autre a blêmi, a gémi, s'est ratatiné, s'est senti coupable, puis la colère, tout jeter.
A feu, à sang, plus d'amour, plus de liberté, plus de respect, plus de responsabilité.
Nous en sommes là, je parle d'une manière générale, et aussi particulière, nous en sommes-là dans tellement de mécontentent des autres et de soi.

-- Allons ne soyons pas pessimistes, cela va s'arranger !
-- Non, les arrangements sont du passé. Tu vois je pense que ce n'est pas une fatalité, cette dissension répond à une intention plus profonde, le mariage des forces doit se faire en chacun. Ce n'est pas une histoire de couples, d'amis, de familles, de clans... C'est la question de l'individuation.
Parce que du même niveau, cela n'a encore jamais existé, pour le moment c'est chacun pour sa gueule.

8 commentaires:

  1. "Chacun pour sa gueule" ???

    RépondreSupprimer
  2. Je ne sais si vous êtes l'anonyme qui aime la non-complaisance, quoi qu'il en soit, soyons lucides !

    Ce n'est pas une critique, c'est un passage obligé, en tout cas, nous en sommes là.

    RépondreSupprimer
  3. :)) Bonne soirée Miche.

    RépondreSupprimer
  4. Peut-être avait-il été rapté, celui qui c'est éloigné... contre sa volonté

    RépondreSupprimer
  5. Oui, il est ainsi : "L'un s'est éloigné, non pas à la façon de l'être libre ".

    RépondreSupprimer
  6. Alors il n'est pas possible de lui en vouloir !

    RépondreSupprimer
  7. Mais qui parle de lui en vouloir ? Cela qui "a blêmi, a gémi, s'est ratatiné, s'est senti coupable... " n'est pas plus libre !

    Voir le pas suivant.
    Écoutez...

    " Celui-là composait des musiques qui ne sortaient ni de sa tête, ni de sa bouche
    Tout restait à l'intérieur
    Peut-être rêvait-il à ces ventres de femmes qui lui avait donné tant d'enfants
    Peut-être le désir d'entrer dans le lit des eaux profondes, les eaux du temps
    Peut-être avait-il avalé la mélodie..."
    (http://chou-genou-caillou.blogspot.com/2016/10/la-duree-une-melodie.html)

    Écoutez et entendez, alors vous serez "celui" qui peut dire...

    RépondreSupprimer

Merci de vos commentaires