On
peut entendre dire : ce n'est pas moi, c'est la parole. Ce n'est
pas moi, l'ego c'est pas bien, la personnalité pas bien du tout, le
petit soi et le grand soi, etc.
Deux
écueils à ce genre de discours :
– un
niveau d'arrogance peu commune, prétendre incarner la Parole, le
Verbe, dieu parle par ma bouche à tous. Et encore, j'incarne le silence du tout puissant.
– ce
mépris pour la structure égotique, ce mea-culpa, foutaise !
Nous sommes venus pour naître, encore et encore, extraire une forme
encore et encore... jusqu'à pénétrer l'essentiel.
Il n'y a de dépassement que par la connaissance et l'utilisation des
formes premières qui sont celles qui permettent de grandir,
d'évoluer...
Je me demande comment tout ça nous est venu, ce sentiment si fort de mécontentement en soi, analyse par la critique négative ! ?
RépondreSupprimerÉducation, conditionnement, c'est évident !
RépondreSupprimerQuelque chose de plus profond ? Participant de la construction de la psyché humaine ? Mais là encore la psyché se construit par les travers des conditionnements.
Je pense que la critique positive fait autant de dégâts que la critique négative, c'est juste plus sournois, moins facile à débusquer en soi...
C'est un travail, ce que fait en nous les conditionnements, et puis le travail de les voir à l’œuvre, et pfffffffffffffff
lollll
Belle journée Jenny !