Le regard à mauvaise presse, pourtant à sa juste place il a son
utilité.
L'enfant
se construit aussi dans le regard de l'autre, et dans le meilleur
des cas le regard portera attention (c'est aussi avec les yeux).
Il
a été dit que la vue est au service du mental, on découvrira que
tout n'est pas aussi saucissonné que ça, qu'il y a des passerelles,
comme celles qui existent entre le cerveau du ventre et le cerveau
de la tête.
Et
puis les images, ce sont aussi les visions, les calculs, sans image
je pense qu'il n'existe rien pour nos esprits.
A
la source rien n'est condamnable et tout nous interroge sur notre
façon d'utiliser, de comprendre, etc.
Ce
n’est jamais fini, il n’y a pas de conclusion qui soit
satisfaisante au-delà de.
Bien sûr que l'on se construit dans le regard de l'autre, être reçu et accepté aussi, le vivant évolué ne saurait exister sans ce premier contact avec ce qui peut prendre soin, permettre de grandir. L'adolescent poursuit son chemin, et là se met à compter en priorité le regard des pairs, les copains, la bande. L'adulte a intégré en lui ce potentiel et cette restriction du regard de l'autre, ce n'est plus une nécessité, ni un envahissement, il régule cette source d'information, la maîtrise.
RépondreSupprimerEt puis il y a le partage du regard, parce qu'il faut bien une porte pour entrer dans la maison d'autrui, et que c'en est une parmi bien d'autres...
Si cela vous intéresse de suivre ou participer à un échange sur la question du regard c'est ici :
http://lejournalduveilleur.unblog.fr/2016/11/05/sous-le-regard/