Quand
je dis que les états se superposent sans que l'un agisse sur
l'autre, je parle de cette expérience où la douleur est présente,
en même temps qu'un état de profonde quiétude qui est le sens même
de la joie. Je parle bien de douleur et non de souffrance, la
souffrance est ce qui se surajoute à la douleur refusée, la douleur
dont on s'écarte croyant pouvoir s'en séparer.
Est-ce
le fait de ne pas se séparer qui permet la conscience de la douleur
sans que la paix en soit troublée ?
Peut
être... la non-séparation qui est Voir que je suis cela, qu'il n'y
a pas « moi » et « mon corps » et « ma
souffrance », ouvre le champ des possibles.
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