jeudi 20 avril 2017

Les oreilles bouchées

C'est violent, je sais combien cela est violent
Non pas pour la nature, mais pour mes pairs
Quand je dis que les requins, non il n'y a rien à faire
S'ils sont là sur les côtes, c'est qu'il y a la raison d'être
La nature ne fait qu'au plus juste
Qu'il ne s'agit que de renoncer à des loisirs
Ou pratiquer en connaissance de cause
La nature n'est pas un terrain de jeu
La vie n'est pas une assurance tout risque.

Et c'est violent encore, enfin pour eux
Quand je fais remarquer que sur la route
Depuis le début de l'année il y a eu 17 tués
Et je ne sais combien d'handicapés suite à ces accidents
Que vraiment l'espèce humaine a un sérieux problème !

Ah et puis, il y a toutes ces richesses
Enfin, c'est ce qu'ils disent des couleurs, les parfums de la culture
Les traditions, toutes les traditions, et surtout les culinaires
Mais enfin !
Tous ces parfums et ces couleurs sont dans la nature
Faut-il pour les apprécier, détruire la nature ?
Faut-il s'enorgueillir de nos soi-disant compétences à transformer
Oh déesse de l’agroalimentaire aboutissant de cet état d'esprit.

Mais bon, je ne viens pas vous chercher
Et j'accepte sans sourciller cette solitude
Qui n'en ait une qu'au regard des relations sociales
Oh chant vibratoire, ils ne veulent pas de vague
Je suis cette vague.

2 commentaires:

  1. C'est perçu comme un violence, mais cela est-il vraiment violent de dire ce que l'on pense vraiment ?
    Je suis perplexe.

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  2. Évidemment que c'est violent de dire NON au consensus de son espèce, comme c'est une violence de quitter sa famille.
    Pas de vie sans violence... La paix dont nous parlions, n'est pas l'opposé de la guerre. Elle est au cœur, comme l’œil du cyclone.

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