Le regard droit, ni plus haut, ni plus bas

– Ce qui pourrait être terrible, c'est qu'il ait raison...

– Comment ça ?

– Qu'il ait vu juste !

– Mais quel pouvoir lui prêtes-tu qui ne soit le tien, et que caches-tu qu'il aurait pu déterrer à ta place ? Non, saches que personne ne peut à ta place, ni faire, ni voir, ni décider, juste que tu peux te soumettre à qui te semble plus grand que toi, et alors dépendre et alors renoncer à ta propre souveraineté. C'est ainsi que ce sont élaborées toutes les sociétés humaines, du clan, aux pays, au mondialisme, séparant deux groupes d'hommes résolument.

Ceux qui savent, et ceux qui ne savent pas.

Ceux qui décident, et ceux qui ne décident pas.

Etc.

Parfois ceux d'en haut tendent la main à ceux qui sont plus bas, leur imposant alors d'adhérer, de signer des conventions, des accords, ils doivent se conformer. Et si ceux d'en bas ne le font pas, c'est la surveillance, la police, la prison, l'asile, le rejet...

Il est bien entendu que ceux d'en bas ne peuvent rien pour ceux d'en haut (ils ne sont pas à la hauteur), et pourtant ce sont eux qui font tout, absolument tout, ils nourrissent, enrichissent, flattent, envient, ceux d'en haut.

Ce schéma de fonctionnement concerne les différentes catégories sociaux professionnelles à travers tous les temps historiques, cela inclut les cliques religieuses, mais aussi entre le mâle et la femme, l'adulte et l'enfant, l'espèce humaine et toutes les autres espèces sur terre.

Vois-tu ce principe, ce programme, a été inscrit dans les gênes de cette espèce par une autre espèce qui comme l'homme aujourd'hui voulait obtenir à toutes fins utiles.

Et pourtant, il suffit de VOIR pour que le travail se déclenche en toi. Personne ne peut à ta place, ni faire, ni voir, ni décider, alors tu ne te soumets plus, aucun n'est plus grand que toi, tu as retrouvé ta propre souveraineté. 

Alors toutes les relations que tu décides, auxquelles tu participes, et même celles qui échappent à ton moi conscient, toutes sont fondées sur la réciprocité.