vendredi 22 septembre 2017

Du souvenir...

J'avais fait ce rêve, terrifiant
Et les locomotives crachant
Dans la grande gare
Comme une bouche

J'avais fait ce rêve
Ce train qui entrait jusque
Dans la cour de la maison
Noir tout était noir.

J'avais fait ce rêve
Mère, une mère me tenant
Par la main, et nous marchions
Dans un "ni jour, ni nuit"

Diantre, un jour qui ne pouvait plus
Se lever, trop d'horreurs
Perpétrés par main d'hommes
C'était tellement, tellement !

Une ville, noire tout était noir
De ce noir sale, avorté
De tout ce sang qui avait été
Versé, en tant de cruauté.

Alors, tu comprends
Aimable, il n'y a vraiment rien
D'aimable dans cette affaire
Qui ne cesse de se répéter. 




 

4 commentaires:

  1. Se pourrait-il qu'un jour à force de cruauté, celle que l'humain ne cesse de perpétuer, se pourrait-il que ce jour ne veuille plus se lever ?

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  2. C'est possible oui... cela n'a-t-il pas déjà eu lieu ?

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  3. Nuit et brouillard... tu as raison, c'est terrifiant.
    Ici, là, et même ailleurs, l'histoire ne fait que répéter les mêmes tragédies, hélas !

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  4. L'histoire c'est nous qui la faisons, n'est-ce-pas ?
    C'est donc nos esprits qui sont prisonniers de la répétition, prisonniers d'un mode de fonctionnement.
    Bien à toi Quichottine.

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