J'avais
fait ce rêve, terrifiant
Et
les locomotives crachant
Dans
la grande gare
Comme
une bouche
J'avais
fait ce rêve
Ce
train qui entrait jusque
Dans
la cour de la maison
Noir
tout était noir.
J'avais
fait ce rêve
Mère,
une mère me tenant
Par
la main, et nous marchions
Dans
un "ni jour, ni nuit"
Diantre,
un jour qui ne pouvait plus
Se
lever, trop d'horreurs
Perpétrés
par main d'hommes
C'était
tellement, tellement !
Une
ville, noire tout était noir
De
ce noir sale, avorté
De
tout ce sang qui avait été
Versé, en tant de cruauté.
Alors,
tu comprends
Aimable,
il n'y a vraiment rien
D'aimable
dans cette affaire
Qui
ne cesse de se répéter.
Se pourrait-il qu'un jour à force de cruauté, celle que l'humain ne cesse de perpétuer, se pourrait-il que ce jour ne veuille plus se lever ?
RépondreSupprimerC'est possible oui... cela n'a-t-il pas déjà eu lieu ?
RépondreSupprimerNuit et brouillard... tu as raison, c'est terrifiant.
RépondreSupprimerIci, là, et même ailleurs, l'histoire ne fait que répéter les mêmes tragédies, hélas !
L'histoire c'est nous qui la faisons, n'est-ce-pas ?
RépondreSupprimerC'est donc nos esprits qui sont prisonniers de la répétition, prisonniers d'un mode de fonctionnement.
Bien à toi Quichottine.