lundi 25 septembre 2017

Mégalomania

Chez "ceux-là" le processus d'identification égotique
N'a plus de limite
Et lorsqu'un Trump en a plein la bouche
Des États-Unis, c'est bien qu'il se prend
A lui tout seul pour cette puissance destructive.


Cette forme de démence ne saurait être confondue
Avec la dissolution du petit moi
Dans la conscience de son lien au Tout
Instant magique où les frontières se révèlent illusoires
Tout est là, à sa juste place, "je suis partout, en tout".







3 commentaires:

  1. Ne sont-ils pas la forme exacerbée de notre propre démence ?

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  2. "On a les hommes politiques que l'on mérite", dit le philosophe André Comte-Sponville

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  3. J'ai fait une recherche :
    « Et d'ajouter (André Comte-Sponville) : Arrêtons de laisser croire qu'il y a 60 millions de Français formidables qui sont dirigés par un quarteron d'imbéciles. Je crois que les Français ont leur responsabilité dans la situation qui est la leur. »

    Je ne m'intéresse pas à ce niveau politico-moraliste. Pour moi la démocratie représentative est une farce. Ce mot "démocratie (du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, combinaison de δῆμος / dêmos, « territoire » (de daiesthai, partager) puis « ensemble des citoyens », et kratein, « commander »), désigne le plus souvent un régime politique dans lequel les citoyens ont le pouvoir".
    Il n'en a même jamais été question que les citoyens aient le pouvoir, sauf à restreindre le statut de "citoyen" a certaines classes sociales bien définies.

    Si non, je pense que oui, ces personnages sont une caricature d'une problématique égotique qui nous concerne tous, le plus souvent. Si nous avions majoritairement dépassés ce stade d'évolution psychique (spirituelle), aucun Trump, aucun Macron, etc. ne pourraient accéder au pouvoir. Il n'y aurait d'ailleurs plus ce genre de gouvernance, où une personne peut se prendre pour le chef suprême.

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