Elle ajustait son tir quand son bras
S'est baissé : « Ils ne se sauvent même pas ! »
Elle refusa de tuer l'animal rendu au servage.
Artémis de Versailles, Diane chasseresse accompagnée d'une biche
2e moitié du IVe siècle av J.C
Paris, musée du Louvre, MA589
© RMN (Musée du Louvre) / Les frères Chuzeville
2e moitié du IVe siècle av J.C
Paris, musée du Louvre, MA589
© RMN (Musée du Louvre) / Les frères Chuzeville
Bonjour Miche,
RépondreSupprimerCe ne sont pas les sujets qui manquent sur ton blog ! Super. Je me promène dessus de temps en temps quand j'ai...le temps !
Bonne semaine fertile.
Cordialement
PJ
Merci Pierre-Jean, que cette semaine soit belle pour toi aussi...
RépondreSupprimerAmicales pensées.
Sur un’e boîte de conserve, sur un pigeon d’argile, vains dieux, c’est pas pareil :
RépondreSupprimerPour les chasseurs, les vrais, il faut de la chair tiède avec du sang vermeil,
Pour les chasseurs, les vrais, il faut que ça palpit’e de plumes et de ramage,
Il faut que ça ait peur, il faut que ça se sauve, bref, que ce soit “sauvage”…
La Chasse, C’est le défoul’ment national, c’est la soupape des frustrés,
La Chasse, C’est la guéguerr’e permise aux hommes en temps de paix !
Chaque mois de septembre, le plumet au chapeau, ils part’ent comme en quarante,
Ranimer la flaflamme du Chasseur Inconnu qu’avait du poil au ventre,
En cart’e comme les putes, ils dragu’ent à Rambouillet, ils tapinent en Sologne,
Mais quand ils tir’ent leur coup, le client de passag’e se réveille charogne…
La Chasse, C’est le défoul’ment national, c’est le coït des frustrés, La Chasse,
C’est la guéguerr’e permise aux hommes en temps de paix !
Regardez-les marcher, l’arrogance au visage, le coeur sur la gachette,
Ces spadassins rentrés, ces héros d’Epinal, ces tueurs de fauvettes,
Regardez les marcher, ces Zaroff de banlieue, ces Hemingway d’Neuilly,
Vers le trou à lapin, vers la mare à canards, y fair’e leur safari…
La Chasse, C’est le défoul’ment national, c’est la Villette des frustrés,
La Chasse, C’est la guéguerr’e permise aux hommes en temps de paix !
Les soldats ça s’enraye, les soldats ça se rouille, c’est comme les carabines,
Le servic’e militair’e ça s’continue plus tard à coups de chevrotines :
Pour le chasseur français y avait le perdreau boche ou le lièvre fellouze,
Pour le chasseur franquiste l’anarchiste rouge-gorge et la chienne Andalouse…
La Chasse, C’est le défoul’ment national, c’est le p’tit Vietnam des frustrés, La Chasse,
C’est la guéguerr’e permise aux hommes en temps de paix,de paix !
Paroles et Musique: Henri Tachan 1974
https://youtu.be/PQdnGUQni6k
Ahhh, Anna, je sais !
RépondreSupprimerJe n'aime pas la chasse, et pourtant... il se passait-là quelque chose de si beau... quand elle a vu ...
Tu vois la chasse, nos ancêtres l'ont pratiquée et c'était sans les fusils, et c'était pour se nourrir...
J'aime Tachan, j'aime beaucoup cette chanson...
Merci