Comme
un ciel chargé et noir
Qui
ne laisserait plus partir
Les
nuages
Un
amoncellement monstrueux
De
corps calcinés
Et
tout autour un silence
De
plomb.
Plus
rien ne bouge
Immobilité
absolue.
C’est
alors …
Un
sourire
Tout
petit
Il
s’excuse
D’être
là
Il
passait
Dans
cette obscurité.
Non,
Il
est né de cette densité.
Le
témoin n’est pas en dehors du monde
Il
est le monde
Aussi,
jamais il ne juge, ni console
En
lui agit la conscience vivante
En
son corps les stigmates des souffrances
Comme
le petit oiseau pris par le gel
En
ses oreilles la plainte du monde
Son
esprit reste libre.
Pour
dire ce qu’il voit
Comme
le ciel traversé par les nuages
Pour
taire aussi
Comme
le ciel ouvert sur l’infinitude.
Le témoins, silencieux... voit... oui il Est.
RépondreSupprimerOui, le témoin est toujours silencieux...
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