Pour
exister dans la cité des hommes, il faut sans cesse justifier de sa
propre existence, comme si nous en avions décidé. Et faute de
l'avoir fait, les plus puissants, les maîtres de la cité décident
pour tous. Non pas pour chacun de nous, mais bien pour tous, la
masse, la foule, les cadres, les travailleurs, les chômeurs, les
sans domicile fixe qui ne tardent pas à devenir des sans-abris (voir
les piques installés sur les trottoirs dans les grandes villes, les
bancs qui disparaissent dans les métros, etc.), les consommateurs.
Ainsi
ce qui est fondamentalement naturel, le mouvement du vivant (naître
et mourir), ce fleuve est dévié, retenu captif par des barrages,
rendu servile par le passage dans des turbines, c'est l'esclavage de
l'antiquité à la modernité.
Pour
tous...
L'indivisible
(individu) est sacrifié à ce "pour tous", ce chant de la
patrie, ce chant que chaque religion, chaque communauté s'entraîne
à opposer à celui de l'autre pays, l'autre rive, parce qu'il faut
des guerres, et de la misère, et de la peur pour maintenir
l'asservissement en esprit et en corps séparés.
Internet
"maintenir l'asservissement en esprit et en corps séparés."
RépondreSupprimerOui c'est bien ça le problème !
Oui Mala :)
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