Je
le sais pour le bruit que cela fait, un vacarme assourdissant
Un
« NON » hurlé, devant ce qui s’impose.
La
vague déferle, elle atteint la rive, envahit la plage, la route,
emportant tout, les maisons, et les personnes, les vieux et les
enfants, projetant les corps, tous les corps, haut, loin, comme des
pantins désarticulés.
Et
je crie : « NON ! »
Je
m’étouffe dans ce cri, inutile refus, je voudrais être dans la
vague, ne pas voir, ne pas entendre, être roulée par elle, et
mourir.
Je
m’étouffe dans ce cri, et mon esprit se trouble, je dis une chose
et son contraire, j’entre en confusion, comme on entre en refuge,
et j’arpente la grève…
Et
je dis que c’est la faute des hommes, ils auraient pu, ils auraient
du…
Et
j’en veux à celui qui dit, qui dit le fait…
Voir,
sans justifier, ni juger…
Oui, il y a quelque chose qui fait refus et qui oblige à faire arrêt ! pour certains un retour en arrière...
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