Suis
partie sans les chiens, par le raccourci jusqu’à la boulangerie,
je passe devant la maison où oranges et clémentines jonchent le
sol. Je fulmine : qué gaspillage, ils pourraient donner, ils ne
donnent pas. Et puis pour finir se dire que ce n’est pas
perdu, la terre se nourrit de ses fruits.
Elle
vient vers moi, un grand sac à la main :
« Madame,
tu veux des oranges ?
Oui,
je veux bien, j’ai pas d’arbre chez moi.
… voulais
roder a ou… »
Sourires
partagés, ah, c’est aussi simple que ça. Elle n’osait pas…
Sous
ce ciel devenant gris qui se charge d’une promesse de pluie, dans
ce vent qui pénètre les mailles du pull, quelque chose vient de
s’envoler qui n’appartient pas, intangible, qui fonde au-delà
de notre limitation.
Un monde nouveau, toujours à venir.
Babilonia - Sant'Andrea (Melendugno - LE)
Souffle léger vers toi mon amie... en toute simplicité... merci.
RépondreSupprimerMia mi... je le reçois... :)))
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