La
grosse araignée a disparu
Elle
avait tendu ses fils d’or entre câble électrique et clôture
Quelque
bâton aura eu raison de sa ténacité.
C’est
qu’elles ne sont pas aimées les hôtes de la petite cour
Seuls
les enfants osent dire ce que pensent les adultes.
Ainsi
l’insistance de la petite Cloé me faisant remarquer
Leur
présence indésirable, devant mon obstination
A
ne pas comprendre, a clairement formulé
La
peur qu’inspirent ces pauvres demoiselles.
Comme
les chiens qui aboient lorsque passe la caravane
La
violence a eu raison de l’infortunée.
Et
pourtant, elles sont là si tranquilles,
Inoffensives,
paisibles dans leur labeur
De
tant d’ardeur elles tissent
Ces
toiles dorées, résistant même aux tempêtes
Si
belles dans leur membrure rayé de jaune.
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