vendredi 27 juillet 2018

Tout autre... la paix

La paix ne s'oppose à rien.
 
La guerre qui prétend se faire pour la paix ?
Quelle hypocrisie !
L' hypocrisie fondatrice de toute société humaine.
 
La paix ne dicte rien, n'établit aucune suprématie
État d'attention à ce qui est, où aucun conflit ne se cristallise
Aucun conflit en ces termes définis 
Par les pensées contradictoires des anciens, en nous. 
 
La révolution du silence est bien une révolution en conscience
Elle ne se peut où le penseur se sépare 
Prétendant agir sur ce qu'il est
C'est tout autre.
 
 
 
 
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5 commentaires:

  1. Les colombes

    « Que les deux beaux oiseaux, les colombes fidèles,
    Se baisent. Pour s’aimer les dieux les firent belles.
    Sous leur tête mobile, un cou blanc, délicat,
    Se plie, et de la neige effacerait l’éclat.
    Leur voix est pure et tendre, et leur âme innocente.
    Leurs yeux doux et sereins, leur bouche caressante.
    L’une a dit à sa sœur : « Ma sœur, . . . . . . . .
    En un tel lieu croissent l’orge et le millet…
    L’autour et l’oiseleur, ennemis de nos jours,
    De ce réduit, peut-être, ignorent les détours ;
    Viens…


    Je te choisirai moi-même les graines que tu aimes, et mon bec s’entrelacera dans le tien. »

    L’autre a dit à sa sœur : « Ma sœur, une fontaine
    Coule dans ce bosquet……….
    L’oie ni le canard n’en ont jamais souillé les eaux, ni leurs cris… Viens, nous y trouverons une boisson pure, et nous y baignerons notre tête et nos ailes, et mon bec ira polir ton plumage. » — Elles vont, elles se promènent en roucoulant au bord de l’eau ; elles boivent, se baignent, mangent ; puis, sur un rameau, leurs becs s’entrelacent ; elles se polissent leur plumage l’une à l’autre.
    Le voyageur, passant en ces fraîches campagnes,
    Dit : « Oh ! les beaux oiseaux ! oh ! les belles compagnes ! »
    Il s’arrêta longtemps à contempler leurs jeux ;
    Puis, reprenant sa route et les suivant des yeux,
    Dit : « Baisez-vous, baisez-vous, colombes innocentes !
    Vos cœurs sont doux et purs, et vos voix caressantes ;
    Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat,
    Se plie, et de la neige effacerait l’éclat. »

    André Chénier

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  2. Bonjour & Merci pour la Photographie superbe venue tout droit des " Enfer "

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  3. Bon dimanche , que la joie demeure !

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Merci de vos commentaires