A
la quête de son propre plaisir
Tout
a déjà été inventé, je crois
J'en
suis même certaine
Les
subtiles tortures
Faire
durer le plus longtemps
Possible,
le supplice
Les
gémissements, le souffle
Avant
qu'il ne s'éteigne
Pour
ne jamais revenir
En
l'autre, la victime, l'objet de désir.
Cette
soif inextricable
Ne
peut pas finir, jamais elle ne touche son but
Celui-ci
comme l'horizon jamais atteint !
Elle
est, et elle n'est pas
Puisqu'elle
échappe à sa résolution
Mais
pour tout dire !
Son
propriétaire ne veut surtout pas la voir finir
Que
serait-il sans Elle, c'est ce qu'il se dit
Voulant
posséder le feu vivant.
Et
moi, qui ne possède rien, qui ne veut rien
Pleinement
habitée, nuit et jour
Au
cœur de chaque cellule, toujours
En
circulation, fluide, sans commencement, ni fin
La
source vivante, infiniment vivante.
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