Les
adultes désignent toutes choses, s'approprier !
Ils cessent
définitivement de Voir.
Les
enfants ne désignent pas, ils rêvent
Ainsi il donne
espérance de vie
Lorsqu'ils cessent de rêver
Ils commencent à
vouloir désigner
Tuant à la fois la "chose"
Et l'enfance
qui respire en eux.
Les
enfants savent oui
Ils sont au contact d'une voix
Qui leur montre
des évidences
Mais ce n'est pas simple !
Une petite voix intérieure qui
peu à peu
Sera recouverte par les cascades tonitruantes
Du
monde des grands.
Les
adultes mettent en forme, écrasent
Impriment, imposent, effacent
Explosent, canalisent, redressent
Structurent, formatent
L'esprit
du petit enfant deviendra vite la proie
De ce tohu-bohu mental
implanté dans sa petite tête.
L'outil
de communication perdu
Chez l'homme est cela même
Une forme de
conscience permise
Par tant d'innocence
Qui s'est vue étouffée par
tant de calculs.
L'histoire de la raison devenue folie.
Combien d'enfance brisée ???? Damnée !
RépondreSupprimerMALHEUREUSEMENT !!!!
RépondreSupprimerLes enfants savent, oui, mais quel étouffoir les accueille !
RépondreSupprimerMe souviens d’un silence lourd à couper au couteau, de non-dits comme des murs qui se dressent dans un désert.
C’est toujours là, moteur pour ces adultes boiteux que nous sommes devenus, à changer, à ouvrir une porte qui grince sur ses gonds, pour peu que nous pratiquions la remise en cause.
Vos mots participent de cela.
Malheureusement ! Oui !
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