Le lycée tu n'en voulais plus, l'école a été le drame de ton enfance
Dans ce restaurant où, tu le disais, nous le pensions, tout se passait bien
L'horreur !
Toi l'homme-enfant, si grand, une montagne, juste 16 ans !
Maltraité, méprisé, insulté, pour ta différence
Ta différence qui te fait lent
Et ton cousin nous l'avons appelé le Paresseux
Et eux, et celui-là surtout, de te t'écraser de jugements
Te condamnant, te menaçant !
Et voilà tu as fini par parler, et te confier
Dire tes larmes, ce mal-être si grand
Oser nous décevoir nous qui voulions tellement y croire !
Aie peur de taire, mon enfant
La parole libère, toujours !
Mardi 7 mai 2019 à Angra dos Reis entre Rio et São Paulo au Brésil, un homme a trouvé un paresseux sur la route. L'homme s'est arrêté pour l'aider à traverser. Il l'a porté jusqu'à un arbre et l'a déposé sur le tronc. Une fois en lieu sûr, le paresseux s'est tourné vers l'homme et a levé la patte comme pour lui dire merci.
La parole libère oui
RépondreSupprimeret l'écouter, l'entendre, la comprendre
contribue à cette liberté
Quand il s'agit de maltraitances morales et/ou physiques, si la parole n'est pas entendu, c'est pire que tout !
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