samedi 14 décembre 2019

Sur le pont...

Nous pouvons admettre plusieurs niveaux de réalité, (les lois de Newton résistent sur un plan local), mais avec les découvertes de la physique quantique il n'est plus raisonnable d'avoir une représentation déterministe du vivant. Cette position mentale qui prétend tout prévoir, tout expliquer à partir de conditions initiales, par l'étude de schémas répétitifs et mécaniques se déroulant dans un processus de continuité, n'a pas de fondement.
On ne peut pas ouvrir la boite quantique (référence à la métaphore du chat de Schoenberg), parce qu'alors l'observateur entre en scène, et aussitôt le monde quantique disparaît sous la trappe. L'observateur scientifique constate des anomalies, des inégalités, qu'il tente de comprendre, c'est cela la physique quantique, des probabilités qui sont vérifiées.
On ne peut l'ouvrir cette boîte, mais … un autre état de conscience, ce que Krishnamurti appelait l'attention (qui n'est pas l'attention que j'applique à..), ouvre la boîte que nous sommes à nous-mêmes.

Le monde vibratoire est alors perceptible, et cela réduit considérablement le mouvement de la pensée qui vise à produire l'illusion de continuité. C'est autant une accélération, qu'un ralentissement, c'est du dedans, comme du dehors, c'est bien de cette dimension quantique qui n'est pas si loin que ça.
En ce qui concerne notre vie quotidienne nous inter-agissons au niveau local dans l'illusion de la continuité (temps, espace), mais ignorer que cela est illusion, sur ce pont illusoire fonder notre relation au monde, c'est là à mon sens la cause de ce désordre que nous produisons au dedans, comme au dehors.


 Déjà publié ici 



2 commentaires:

  1. La relativité a éliminé l'illusion Newtonienne d'un espace et d'un temps absolu; la théorie quantique a supprimé le rêve d'un processus de mesure contrôlable. Le chaos élimine l'utopie Laplacienne d'une prédicabilité déterministe."
    James GleickLa Théorie du Chaos de James Gleick

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