Mémoire du silence ( https://www.blogger.com/profile/13378406005282701113 ) J'ai eu un problème au moment de publier vos derniers commentaires. Désolée je les republie sous cette forme : Vous dites : "je reçois toujours ces images comme une grande gifle ... de la misère, la pauvreté j'en viens ... il y a plus de 60 ans des mains ouvertes et des coeurs bons nous accueillir ma famille et moi pauvres miséreux ... la misère et la pauvreté n'a ni couleur, ni religion, ni frontière ... elle est à nos portes et ne voulons pas voir cette ignominie pure produit de l'homme soit disant humain... oui ça plombe ... et toujours je reçois cela comme une grande gifle .... "
Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à 3 heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l'avait expulsée. Chaque nuit, ils sont plus de 2000 recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d'un presque nu. Devant l'horreur, les cités d'urgence, ce n'est même plus assez urgent!
Écoutez-moi ! En trois heures, deux premiers centres de dépannage viennent de se créer : l'un sous la tente au pied du Panthéon, rue de la Montagne Sainte Geneviève; l'autre à Courbevoie. Ils regorgent déjà, il faut en ouvrir partout. Il faut que ce soir-même, dans toutes les villes de France, dans chaque quartier de Paris, des pancartes s'accrochent sous une lumière dans la nuit, à la porte de lieux où il y ait couvertures, paille, soupe, et où l'on lise sous ce titre « centre fraternel de dépannage », ces simples mots : « Toi qui souffres, qui que tu sois, entre, dors, mange, reprends espoir, ici on t'aime ».
La météo annonce un mois de gelées terribles. Tant que dure l'hiver, que ces centres subsistent, devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure. Je vous prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur nous ait rendu cette chose merveilleuse : l'âme commune de la France. Merci! Chacun de nous peut venir en aide aux sans abri. Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain: 5.000 couvertures, 300 grandes tentes américaines, 200 poêles catalytiques.
Déposez-les vite à l'hôtel Rochester, 92, rue de la Boétie ! Rendez-vous des volontaires et des camions pour le ramassage, ce soir à 23 heures, devant la tente de la montagne Sainte Geneviève.
Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse ne couchera ce soir sur l'asphalte ou sur les quais de Paris."
Ceci dit, pour moi, la plus grande des misères humaines n'est pas la pauvreté, mais bien celle des cœurs fermés, des indifférences, des mépris, des arrogances...
Comment ne pas voir !!! ?
RépondreSupprimerLe poids du déni !
Ça plombe !!!! ollololoo
Supprimerle poids du déni
Mémoire du silence ( https://www.blogger.com/profile/13378406005282701113 )
RépondreSupprimerJ'ai eu un problème au moment de publier vos derniers commentaires.
Désolée je les republie sous cette forme :
Vous dites :
"je reçois toujours ces images comme une grande gifle ... de la misère, la pauvreté j'en viens ... il y a plus de 60 ans des mains ouvertes et des coeurs bons nous accueillir ma famille et moi pauvres miséreux ... la misère et la pauvreté n'a ni couleur, ni religion, ni frontière ... elle est à nos portes et ne voulons pas voir cette ignominie pure produit de l'homme soit disant humain... oui ça plombe ... et toujours je reçois cela comme une grande gifle .... "
Je pense à ceci :
Supprimer"Mes amis, au secours...
Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à 3 heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l'avait expulsée. Chaque nuit, ils sont plus de 2000 recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d'un presque nu. Devant l'horreur, les cités d'urgence, ce n'est même plus assez urgent!
Écoutez-moi ! En trois heures, deux premiers centres de dépannage viennent de se créer : l'un sous la tente au pied du Panthéon, rue de la Montagne Sainte Geneviève; l'autre à Courbevoie. Ils regorgent déjà, il faut en ouvrir partout. Il faut que ce soir-même, dans toutes les villes de France, dans chaque quartier de Paris, des pancartes s'accrochent sous une lumière dans la nuit, à la porte de lieux où il y ait couvertures, paille, soupe, et où l'on lise sous ce titre « centre fraternel de dépannage », ces simples mots : « Toi qui souffres, qui que tu sois, entre, dors, mange, reprends espoir, ici on t'aime ».
La météo annonce un mois de gelées terribles. Tant que dure l'hiver, que ces centres subsistent, devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure. Je vous prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur nous ait rendu cette chose merveilleuse : l'âme commune de la France. Merci! Chacun de nous peut venir en aide aux sans abri. Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain: 5.000 couvertures, 300 grandes tentes américaines, 200 poêles catalytiques.
Déposez-les vite à l'hôtel Rochester, 92, rue de la Boétie ! Rendez-vous des volontaires et des camions pour le ramassage, ce soir à 23 heures, devant la tente de la montagne Sainte Geneviève.
Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse ne couchera ce soir sur l'asphalte ou sur les quais de Paris."
Ceci dit, pour moi, la plus grande des misères humaines n'est pas la pauvreté, mais bien celle des cœurs fermés, des indifférences, des mépris, des arrogances...
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