L'homme
grand et mince, marchait dans cette rue où je l'ai vu
Le
pas un peu raide et pourtant silencieux
Cela
faisait une musique un peu triste
De
celle qui vous raconte une histoire
Que
chaque histoire est différente.
Le
jour tombait
Et
dans le crépuscule je ne pouvais distinguer son visage
Juste
la musique de son déplacement.
L'homme
s'éloignait, se fondant dans l'ombre
Tandis
que sa mélodie pénétrait chacune de mes fibres
Attentive
à ce chant.
Un
peu triste ?
Non,
finalement non !
Effet
de ce qui est empreint d'infiniment de sérieux
Ce
qui ne peut se mentir, juste être
Et
qui déjà s'efface.
Keiichi Tahara, Window
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