lundi 6 juillet 2020

... sur la musique du monde

L’amour ne sait pas nourrir les regrets
Il grandit à chaque pas, décidé
Obéissance
A l' Intention profonde.
 
Il ouvre jusqu’à toucher l’illimité
Dans cet éternel "expansion/concentration"
Naître et mourir.
 
Parce qu’ils n’ont retenu que l’expansion
Il leur a fallu, imaginer un dieu expirant
Ce monde, en un commencement et une fin.
 
Parce qu’ils ont glissé dans la faille
Entre les deux yeux, sans trouver le troisième
Ils ont imaginé des ponts
Qui maintenant les tiennent séparer les uns des autres.
 

La danse de l’amour n’a ni commencement, ni fin… 




Goran Strand

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