Le
penseur ...
Il
faut lui reconnaître cette qualité
De
persévérance qu'il pense aboutissement
Mais
en fait tourner en rond
Cela
n'est pas intelligence
Mais
l'arrogance ne lui permet pas de faire la différence.
Intelligence ?
Cela
fuse
Le
bras de l'archer, la flèche et le but
Ne
faisant qu'un.
Ce
n'est pas toi qui est visé
Au-delà.
Et
si de tous tes sens unis
Plus
que la somme des sens connus
Tu
suis, tu vois...
Alors, intelligence en toi.
Lumière !
RépondreSupprimerLe penseur réalise-t-il qu’il est limité, ou est-ce la pensée qui réalise qu’elle est limitée ?
Krishnamurti : (...) Ainsi nous posons la question : le penseur réalise-t-il qu’il est limité, ou est-ce la pensée qui réalise qu’elle est limitée ? Les deux propositions sont entièrement différentes.
F : Nous connaissons seulement un état de penseur qui pense des pensées.
Krishnamurti : C’est tout ce que nous connaissons. Donc, le penseur dit invariablement que nous devons aller au-delà de la pensée ; de ce fait il pose la question : Peut-on tuer l’esprit ? Est-ce que Dieu existe ?
F : Vous donnez une existence au penseur plutôt qu’à la pensée.
Krishnamurti : le penseur modifie, ajoute. Le penseur n’est pas une entité permanente, tout comme la pensée n’est pas permanente, mais c’est le penseur qui ajuste, qui modifie.
C’est important. Je peux me tromper. Il est important de découvrir si le penseur voit qu’il est limité, ou si c’est la pensée en tant qu’idée – l’idée étant de la pensée organisée – qui pense qu’elle est limitée.
A présent, qui le dit ? Si le penseur dit qu’il est limité, alors le penseur dit qu’il doit y avoir quelque chose au-delà. Alors le penseur dit qu’il doit exister Dieu, qu’il doit y avoir quelque chose au-delà du fait de penser. D’accord ? Si c’est la pensée elle-même qui réalise qu’elle ne peut aller au-delà de ses propres limites, au-delà de ses propres cellules cérébrales, cellules en tant que matière cérébrale, en tant que racine du mécanisme de la pensée ; si c’est la pensée qui réalise cela, qu’est-ce qui a lieu ?
P : Voyez-vous Monsieur, c’est toute la question. Si vous arrêtiez votre enseignement à ce point précis, je comprendrais. Si vous l’arrêtiez à ce point, disant que la pensée elle-même voit cela, que les cellules cérébrales elles-mêmes voient cela et s’arrêtent là, alors il y a une logique et une cohérence totale ; mais vous poursuivez, allant au-delà de ce propos, et vous ne pouvez plus utiliser aucun mot. Appelez-le comme vous voulez, mais la notion de Dieu est introduite à ce moment-là.
Krishnamurti : Je n’accepterais pas le mot « Dieu »
P : Vous nous amenez à ce point par le raisonnement, par la logique. Vous ne nous laissez pas à ce stade.
Krishnamurti : Naturellement pas.
P : C’est le vrai paradoxe.
Krishnamurti : Je refuse de considérer cela comme un paradoxe.
http://www.krishnamurti-france.org/Le-penseur-realise-t-il-qu-il-est-limite-ou-est
Merci...
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