jeudi 3 décembre 2020

Ces méprises, ces confusions, ces peurs...

 

Comme celui qui a peur de perdre le connu

Persuadé d'avoir peur de l'inconnu.


Mais comment pourrions-nous avoir peur de ce que nous ne connaissons pas ?


Dans cette justesse de regard

Grand nombre de tensions prennent fin

Et puis, d'un coup ...



6 commentaires:

  1. Aux étudiants de Jiddu Krishnamurti
    Nous préférons nous accrocher au connu et, par conséquent, nous divisons la vie en mourir et vivre. Nous ne savons pas vivre, nous ne savons pas. mourir. Mais lorsqu'on sait vivre sans conflits, avec beauté, avec joie, avec clarté et passion ― et cela ne se produit que lorsqu’on sait comment mourir chaque jour à tout ce que l'on possède ― la peur n’est plus.

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  2. On dit que c'est la peur de l'inconnu,
    ne serait-ce pas plutôt la peur du manque (tu avais écris à ce sujet) ?

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    1. Oui la peur de perdre le connu... C'est ce que je vois en moi...

      " comment pourrions-nous avoir peur de ce que nous ne connaissons pas ?"

      :)

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  3. On ne peut craindre de manquer que ce que l'on connaît (ses habitudes et repères, son identité, ses plaisirs compensatoires et... ses peines et souffrances, si, si, on y tient aussi, etc.)
    Donc, oui, on se raccroche au connu qui, pourtant, nous gave et nous abrutit.
    Les personnes particulièrement résistantes aux changements sont convaincues qu'elles vont manquer notamment de confort et de sécurité, en se retrouvant dans une caverne, éclairées à la chandelle.

    En bref : peur de perdre le connu car on ne veut pas se retrouver en manque de...
    Et on en vient au "besoin" de contrôler le connu...

    :) Agréable jour, Miche

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    1. En accord avec ce que tu dis-là.
      Oui, c'est bien ça l'effet de la confusion : être attaché à ce qui nous "gave".
      Effet de la confusion qui est conséquence de notre état de déconnexion.

      Belle journée à toi aussi Eric :)

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