Je t'attendais dans la ville, chaud !
Il faisait si chaud !
J'ai marché un peu sur la promenade en bord de mer
Tout est en travaux, faut enjamber, faire des détours
C'est fatiguant !
Il y a les visages masqués et ceux qui ne le sont pas.
A l'ombre d'un banian, un banc
Je lis un peu, les énergies se mettent à circuler
Avec intensité, la chaleur monte
Il me faut retourner marcher
C'est alors que le téléphone sonne
- J'arrive !
-Tu es où ?
- A coté du port
- Ah, alors ne bouge pas, je viens vers toi, tu es près des camions-bar
Il s’énerve : « Mais pourquoi c'est toujours compliqué ! »
Je suis contrariée... mais bon, j'avance dans la bonne direction
Et... chose étrange, tout est là si près, alors que je me voyais à faire
Une longue distance pour le rejoindre, près des camions-bar
Tout est là qui se touche, et lui sous cet autre banian
Dans l'ombre m'attend.
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