Nous nous étions endormis, un moment
Et lorsque nous nous sommes réveillés
La nature avait grandi, poussées les limites
Elle avait tout envahi.
Quel effroi !!
L'homme se découvrait tout petit
Si vulnérable
Et ça, surtout pas !
Il ne le voulait pas !!
Alors il se mit au travail
Et travailla dur, dur !
Abattit des arbres, combla des vallées
Creusa dans le ventre de la terre
Et construisit
Des pyramides, des tours de Babel
Des gratte-ciels, des mégapoles
Des routes, des ponts
Des tombes
Des pays
Enfin tout gigantesque !
Étrange... étrange destinée que celle de cet homme
Qui se sentit tout petit dans la forêt où tout est lié
Infiniment vivant
Et se perd dans des villes toujours plus envahissantes
Où plus rien n'est connecté, si ce n'est la technologie.
La déconnexion et ses ravages !
RépondreSupprimerle penseur qui ne se reconnaît pas dans sa pensée...
"
Que se passe-t-il quand le penseur s’aperçoit qu’il est la pensée ?
Que se passe-t-il véritablement quand le penseur est la pensée, de même que l’« observateur » est la chose observée ? Que se passe-t-il ? Dans un tel état il n’y a pas de séparation, pas de division, et par conséquent pas de conflit ; et plus n’est besoin de contrôler ni de mouler la pensée. Que se passe-t-il alors ? La pensée continue-t-elle à vagabonder ? Avant, il y avait un contrôle de la pensée, une concentration, il y avait un conflit entre le « penseur » se proposant de contrôler la pensée, et la pensée errant dans tous les sens. C’est là, ce qui se passe tout le temps pour nous tous. Et puis, tout à coup, il y a une subite illumination par laquelle on aperçoit que le « penseur » est la pensée - c’est une réalisation, ce n’est pas une affirmation verbale, c’est un mouvement réel.
Que se passe-t-il alors ? Y a-t-il encore cette pensée qui vagabonde ? Quand l’« observateur » se prend pour autre chose que sa pensée, alors il se propose de la censurer ; il peut alors dire : « Ceci est une pensée juste ou une pensée injuste », ou « la pensée vagabonde, il me faut la contrôler » . Mais quand le penseur réalise qu’il est lui-même la pensée, y a-t-il encore vagabondage ? Regardez en vous-mêmes, messieurs, n’acceptez pas ce qui est dit mais voyez par vous-mêmes. Il y a conflit quand il y a résistance ; la résistance est engendrée par le penseur, se figurant qu’il est autre chose que la pensée ; mais quand il se rend compte, quand il voit qu’il est lui-même la pensée, il n’y a plus de résistance - et il ne s’ensuit pas que la pensée vagabonde dans tous les sens suivant sa fantaisie, bien au contraire.
Alors toute cette notion du contrôle et de la concentration subit un immense changement ; l’esprit devient toute attention, quelque chose d’entièrement différent."
https://www.krishnamurti-france.org/La-resistance-est-engendree-par-le-penseur-se
Merci Mala ! c'est bien de cela dont il s'agit !
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