lundi 18 janvier 2021

Étrange... étrange destinée

 

Nous nous étions endormis, un moment

Et lorsque nous nous sommes réveillés

La nature avait grandi, poussées les limites

Elle avait tout envahi.


Quel effroi !!

L'homme se découvrait tout petit

Si vulnérable

Et ça, surtout pas !

Il ne le voulait pas !!


Alors il se mit au travail

Et travailla dur, dur !


Abattit des arbres, combla des vallées

Creusa dans le ventre de la terre

Et construisit


Des pyramides, des tours de Babel

Des gratte-ciels, des mégapoles

Des routes, des ponts 

Des tombes

Des pays

Enfin tout gigantesque !


Étrange... étrange destinée que celle de cet homme

Qui se sentit tout petit dans la forêt où tout est lié

Infiniment vivant

Et se perd dans des villes toujours plus envahissantes

Où plus rien n'est connecté, si ce n'est la technologie.



 Jun Mayuzuki

2 commentaires:

  1. La déconnexion et ses ravages !
    le penseur qui ne se reconnaît pas dans sa pensée...

    "
    Que se passe-t-il quand le penseur s’aperçoit qu’il est la pensée ?


    Que se passe-t-il véritablement quand le penseur est la pensée, de même que l’« observateur » est la chose observée ? Que se passe-t-il ? Dans un tel état il n’y a pas de séparation, pas de division, et par conséquent pas de conflit ; et plus n’est besoin de contrôler ni de mouler la pensée. Que se passe-t-il alors ? La pensée continue-t-elle à vagabonder ? Avant, il y avait un contrôle de la pensée, une concentration, il y avait un conflit entre le « penseur » se proposant de contrôler la pensée, et la pensée errant dans tous les sens. C’est là, ce qui se passe tout le temps pour nous tous. Et puis, tout à coup, il y a une subite illumination par laquelle on aperçoit que le « penseur » est la pensée - c’est une réalisation, ce n’est pas une affirmation verbale, c’est un mouvement réel.

    Que se passe-t-il alors ? Y a-t-il encore cette pensée qui vagabonde ? Quand l’« observateur » se prend pour autre chose que sa pensée, alors il se propose de la censurer ; il peut alors dire : « Ceci est une pensée juste ou une pensée injuste », ou « la pensée vagabonde, il me faut la contrôler » . Mais quand le penseur réalise qu’il est lui-même la pensée, y a-t-il encore vagabondage ? Regardez en vous-mêmes, messieurs, n’acceptez pas ce qui est dit mais voyez par vous-mêmes. Il y a conflit quand il y a résistance ; la résistance est engendrée par le penseur, se figurant qu’il est autre chose que la pensée ; mais quand il se rend compte, quand il voit qu’il est lui-même la pensée, il n’y a plus de résistance - et il ne s’ensuit pas que la pensée vagabonde dans tous les sens suivant sa fantaisie, bien au contraire.

    Alors toute cette notion du contrôle et de la concentration subit un immense changement ; l’esprit devient toute attention, quelque chose d’entièrement différent."

    https://www.krishnamurti-france.org/La-resistance-est-engendree-par-le-penseur-se

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