M'allonger dans l'herbe fraîche et regarder passer les nuages ... c'est ce qui me vient à l'esprit en te lisant en ce dimanche mais il pleut (éclat de rire) la bise à toi (es tu grand mère ? si oui un bisou de plus hahaha)
Bonjour maître Kosen, Depuis que je pratique zazen, je n’arrête pas d’entendre la phrase suivante : « Laissez passer vos pensées comme des nuages dans le ciel. », si je ne me trompe pas, cela veut dire de ne pas s’identifier à ses pensées : pas d’anxiété en pensant à mon boulot, pas d’excitation sexuelle en pensant à ma voisine, pas de colère en pensant à tout ce que je n’obtiendrai jamais, etc. Eh ben moi, j’y arrive pas, si je pense à mon boulot, je sue, si je pense à ma voisine, je bande, si je pense à tout ce que je n’obtiendrai jamais, je rage, etc. Alors, mon truc, c’est de penser à autre chose, mes pieds son moches, pas de problème, mon nez est très bien. Mais des fois, c’est vraiment trop dur; par exemple, ce matin, pendant zazen, mes pensées étaient extrêmement actives, j’arrivais pas à les arrêter, et dès que j’arrêtais de les diriger, pour respirer ou corriger ma posture, elles me sautaient dessus comme des lions affamés, mon visage en était tout tordu de tensions, mes mains tremblaient et tout; bon, c’est pas très grave d’ailleurs, une fois, mon maître m’a dit : « tout ça, c’est encore zazen » et il avait bien raison. Le vrai problème c’est quand ça se manifeste dans la vie de tous les jours : quand je relâche mes pensées pour pouvoir me concentrer sur ce que je fais, tout de suite (enfin, souvent) elles deviennent très négatives : « Ah, merde, j’ai pas de copine, personne m’aime, j’ai pas d’argent pour aller en sesshin, etc.) et à ce moment, je devient amers, acide, âcre; je prend une gueule de merde et je me met à regarder par terre; je croise mes amis et je les évitent parce que j’ai peur de pas pouvoir être de bonne humeur et de les envoyer promener (et ça arrive d’ailleurs). Et pourtant je voudrais bien aller leur parler : « salut, ça vas? Moi c’est super » alors c’est ça, c’est pour ça que je me demande comment, mais COMMENT on fait pour ne pas s’identifier à ses pensées, pour les laisser passer comme des foutus nuages? Il est ou le levier d commande, ou le bouton? Vous le savez vous? Merci d’avance de votre réponse, et en passant, c’était vraiment trop cool votre symposium, avec les vidéos ou on pouvait vous voir en vrai, et votre disciple qui parlait de bioéthique et de thérapie génique était super intéressant. Le Fukanzazengi (je sais pas si ça s’écrit comme ça, Word veut pas corriger ha ha ha) du futur était génial aussi. Allé a+
Réponse de Maitre Kosen La respiration dissout toutes les pensées. Quand vous pensez vous oubliez de respirer
M'allonger dans l'herbe fraîche et regarder passer les nuages ... c'est ce qui me vient à l'esprit en te lisant en ce dimanche mais il pleut (éclat de rire) la bise à toi (es tu grand mère ? si oui un bisou de plus hahaha)
RépondreSupprimerOui... parfois il peut pleuvoir longtemps.
SupprimerBelle journée à toi Saby
:)
Question :
RépondreSupprimerBonjour maître Kosen,
Depuis que je pratique zazen, je n’arrête pas d’entendre la phrase suivante : « Laissez passer vos pensées comme des nuages dans le ciel. », si je ne me trompe pas, cela veut dire de ne pas s’identifier à ses pensées : pas d’anxiété en pensant à mon boulot, pas d’excitation sexuelle en pensant à ma voisine, pas de
colère en pensant à tout ce que je n’obtiendrai jamais, etc. Eh ben moi, j’y arrive pas, si je pense à mon boulot, je sue, si je pense à ma voisine, je bande, si je pense à tout ce que je n’obtiendrai jamais, je rage, etc. Alors, mon truc, c’est de penser à autre chose, mes pieds son moches, pas de problème, mon nez est très bien. Mais des fois, c’est vraiment trop dur; par exemple, ce matin, pendant zazen, mes pensées étaient extrêmement actives, j’arrivais pas à les arrêter, et dès que j’arrêtais de les diriger, pour respirer ou corriger ma posture, elles me sautaient dessus comme des lions affamés, mon visage en était tout tordu de tensions, mes mains tremblaient et tout; bon, c’est pas très grave d’ailleurs, une fois, mon maître m’a dit : « tout ça, c’est encore zazen » et il avait bien raison. Le vrai problème c’est quand ça se manifeste dans la vie de tous les jours : quand je relâche mes pensées pour pouvoir me concentrer sur ce que je fais, tout de suite (enfin, souvent) elles deviennent très négatives : « Ah, merde, j’ai pas de copine, personne m’aime, j’ai pas d’argent pour aller en sesshin, etc.) et à ce moment, je devient amers, acide, âcre; je prend une gueule de merde et je me met à regarder par terre; je croise mes amis et je les évitent parce que j’ai peur de pas pouvoir être de bonne humeur et de les envoyer promener (et ça arrive d’ailleurs). Et pourtant je voudrais bien aller
leur parler : « salut, ça vas? Moi c’est super » alors c’est ça, c’est pour ça que je me demande comment, mais COMMENT on fait pour ne pas s’identifier à ses pensées, pour les laisser passer comme des foutus nuages? Il est ou le levier d
commande, ou le bouton? Vous le savez vous? Merci d’avance de votre réponse, et en passant, c’était vraiment trop cool votre symposium, avec les vidéos ou on pouvait vous voir en vrai, et votre disciple qui parlait de bioéthique et de thérapie génique était super intéressant. Le Fukanzazengi (je sais pas si ça s’écrit comme ça, Word veut pas corriger ha ha ha) du futur était génial aussi.
Allé a+
Réponse de Maitre Kosen
La respiration dissout toutes les pensées. Quand vous pensez vous oubliez de respirer
https://www.zen-deshimaru.com/fr/mondo/laissez-passer-vos-pensees-comme-des-nuages-dans-le-ciel
olllolllolol
SupprimerExcellent ! merci Mala !
https://youtu.be/9qvI-VHrB4E
RépondreSupprimermerci Mala
Supprimer"adieu" à dieu...