Elle m'a confié, sans colère, sans tristesse :
Oui, c'est vrai j'ai pris deux citrons dans le champ
Et cueilli quelques fleurs de capucine au bord du terrain
Où les lianes chou-chou abondent
Je cueille aussi les pissenlits le long des routes.
Non, les tangors, je ne les ai pas volés
Comme ils m'ont accusée
Me pointant du doigt comme criminel
Vrai pour leur mode de pensée j'en suis une
Criminelle, leurs névroses de petits propriétaires
Je ne les respecte pas.
Les tangors ?
J'ai ramassé, uniquement, les fruits tombés au sol
Ceux qui ont roulé la pente, et s'amoncellent sur le chemin
Pourrissant évidemment
Non que je pense qu'ils soient perdus, ces fruits qu'ils ne ramassent pas
Ils retournent à la terre, nourrissant la multitude du vivant
Juste partage avec dame nature, ce qui n'appartient à aucun, à tous
Quoi qu'ils puissent en dire.
Ce qu'ils pensent de moi
Ce qu'ils colportent comme médisances , la di la fé
C'est leur problème et non le mien
Dis leur ça, s'il te plaît !
Elle me parlait, et je voyais
Dans l'ombre de son mirador, bouffie...
A votre bon cœur, mesdames et messieurs.
Ahhh, ces "gens-là" !
RépondreSupprimerMiche j'adore comme tu racontes...
ollolol
SupprimerBises mon amie
Je pensais : la névrose du petit propriétaire est telle que s'il le pouvait, ils te feraient payer l'air que tu respires en passant devant chez eux !
RépondreSupprimerOh que c'est bien dit ! Ici c'est hallucinant, devant leur clôture, là où "normalement" il y a une banquette, un trottoir pour le piéton, ils plantent des fleurs, dressent des pierres, passent le karcher chimique !!! pas touche minouche !
Supprimerolllolllol