C'est peut-être la trace la plus évanescente : le dessin que l'on fait sur la buée d'une vitre. Plutôt en train, ou dans une maison, en voiture à la rigueur, mais seulement sur les glaces latérales. C'est trop tentant. La buée appelle le toucher. Dès que le doigt entre en contact avec la paroi, une délicieuse sensation de fraîcheur vous envahit. Le mot que l'on écrit, le dessin qu'on ébauche sont comme un alibi : il faut donner une apparence de sens à ce qui n'est en fait que pur plaisir, toucher pour toucher.
chuuuuuut !!!
RépondreSupprimerC'est peut-être la trace la plus évanescente : le dessin que l'on fait sur la buée d'une vitre. Plutôt en train, ou dans une maison, en voiture à la rigueur, mais seulement sur les glaces latérales. C'est trop tentant. La buée appelle le toucher. Dès que le doigt entre en contact avec la paroi, une délicieuse sensation de fraîcheur vous envahit. Le mot que l'on écrit, le dessin qu'on ébauche sont comme un alibi : il faut donner une apparence de sens à ce qui n'est en fait que pur plaisir, toucher pour toucher.
RépondreSupprimerTraces de Philippe Delerm
C'est beau... merci !
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