Voyage en métropole, il faisait froid et pluvieux, la plaine battait la semelle en attendant un soleil moins timide.
Pourtant des bourgeons que j’ai montrés à la petite, gorgés de sèves, sous les nuées de grêles.
Et puis retour dans cette île, comme un mirage, comme reprendre un chemin.
Et ce matin, marcher vers la montagne sous un soleil chaud, dans un ciel vacuité.
Dresser la tige, les yeux mi-clos, ceux qui ne regardent pas mais qui voient.
L’éblouissante chaleur et les pieds roulent sur les cailloux.
La pente se fait peu à peu dans l’effort du corps.
Dans un virage, ombre légère, rafraîchissante.
S’arrêter dans ce creux, où le soleil ne viendra pas de si tôt.
Là, l’ombre est profonde, humide, et le corps se repose.
Les yeux s’ouvrent un peu, juste pour capter le jeu de lumière, de l’enchevêtrement des branches du bois aux loups.
Voyage, voyage... https://youtu.be/sM2ZhByFcDk
RépondreSupprimerUne pensée pour Cres
Oui, une pensée pour Cres...
SupprimerOui, Cres... qu'est-il devenu ?
RépondreSupprimerJe ne sais pas... il a disparu...
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