Nous avons été avec Maxime, faire cette promenade en haut de la montagne par le chemin rouge, il y avait un silence comme il y avait longtemps ..., comme un écho à autre chose, une ouverture.
Le soleil descendait, ici il se couche vite. Sur l’océan un voile de brume, mais le ciel était clair et les sommets étaient dégagés.
Nous avons décidé de rentrer, et brusquement derrière nous, une galopade de nuages surgis de nulle part. En quelques secondes, nous étions encerclés par cette valse pressante, un ciel noir et chargé, nous poursuivait.
Le petit a pris peur, il disait « Les nuages se chargent de pluie ». Il ne comprenait pas ma joie, devant ce spectacle si vivant de la nature.
Nous sommes arrivés juste à temps à la voiture, et l’enfant capricieux et malheureux de l’après midi avait disparu, il était là si doux, si gentil, prévenant, et me disant des choses douces.
Tellement authentique, touché lui aussi, par l’intensité du vivant.
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