Ne pas se laisser rattraper par le trop plein de sérieux
Qui borde les relations humaines.
L'esprit avide, a-vide
Ne cesse de chercher à se remplir.
Par comparaison il se maintient
Il va bien, parce qu'il dit en l'autre le mal
Il est fort parce qu'il désigne en l'autre la faiblesse
Sourd et aveugle pour ce qui l'habite
Il ne cesse de juger, de nommer en l'autre.
Il n'entre jamais en relation
Ni avec ce qu'il est, ni avec ce qu'est l'autre.
Ce satané pouvoir enivrant qui parfois ce cache derrière "le trop plein de sérieux", avide oui ce vide intérieur attire trop souvent bien des "démons", cette soif de reconnaissance, de célébrité, summum de la distraction (de soi en vérité, et de l'autre aussi)
RépondreSupprimerde vraie relation en ce bas monde, si peu, si rare comme souligné élégamment dans l'un de vos poèmes, réflexions du jour.
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