Boubounette sur le rebord de la fenêtre
Depuis ce matin, regarde la pluie tomber
Elle ne veut pas rentrer. Elle attend une accalmie
Pour partir vaquer à ses occupations au Piton Rouge.
Elle attend, en vain, il ne cesse plus de pleuvoir
« Oh Boubounette, tu vois le ciel ne fait plus que pleurer
Il pleure fort sur ce village, pour la souffrance des animaux
Enfermés, engraissés, pour être tués.
Il pleure à cause de toutes cette chimie, que tous, ou presque
Épandent, dans les chemins, les abords des maisons, dans les champs
Il n'arrête plus de pleurer !
Pour nous, vois-tu, c'est moins grave
Nous avons le soleil dans nos cœurs, la lumière au fond des yeux
Je t'aime Boubounette.
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