mercredi 3 août 2022

« Je ne sais pas »

 
« Je ne sais pas » voici ma profonde vérité.
 
Penser le « Je ne sais pas » et c’est une porte blindée
Qui fait face, horizon bouché… désespérance ?

Elle se révèle pour ce qu’elle est réellement
Une si grande importance accordée au processus d’identification
Auto-justification.
 
Vivre…


4 commentaires:


  1. La vérité du « non-savoir » est le seul point de départ possible. Et c’est en elle que réside la stabilité


    Krishnamurti. - Comment l’esprit peut-il être complètement immobile ? A partir de cette immobilité, l’action est entièrement différente. Voyez la beauté de la chose, monsieur.

    A. - Mais c’est la fin sans issue pour l’esprit.

    K. - Non, monsieur ; je me demande comment cet esprit peut demeurer complètement immobile. Je ne parle pas de stabilité dans le sens de rigidité, mais d’une stabilité flexible. Un esprit qui est complètement stable, ferme, profond, plonge ses racines dans l’infini. Comment est-ce possible ? Et que devient sa relation avec l’arbre, la famille, le comité ?

    Je me rends compte que mon esprit est instable, et je comprends ce que cela signifie. Maintenant j’ai saisi par moi-même que tout ce mouvement est né d’un état d’instabilité. Je le vois, aussi je le refuse. Et je questionne : qu’est-ce que la stabilité ? Je connais l’instabilité avec toute son agitation, tout ce qu’elle a de destructeur, et quand je l’ai écartée sans réserve, qu’est-ce que la stabilité ? J’ai cherché celle-ci dans ma famille, dans le travail, et je l’ai également recherchée intérieurement, dans l’isolement, dans l’expérience, dans le savoir, dans mes aptitudes et dans l’idée de Dieu. Je vois que je ne sais pas ce qu’est la stabilité.

    Le « non-savoir » est stabilité.

    L’homme qui dit : « Je sais », et par conséquent : Je suis « stable », nous a conduit à ce chaos. Et ceux qui se disent élus, le nombre immense d’instructeurs, de gourous, qui ont dit : « Je sais. »

    Rejetez tout cela et comptez sur vous-mêmes. Ayez confiance en vous-mêmes. Et quand l’esprit agit, ainsi, quand il a compris ce qui n’est pas stable, compris qu’il ne saurait connaître ce qu’est la véritable stabilité, alors il se produit un mouvement de souplesse et d’harmonie, justement parce que l’esprit ne sait pas.

    La vérité du « non-savoir » est le seul point de départ possible. Et c’est en elle que réside la stabilité.

    Donc : « Je ne sais pas. » La vérité est : « Je ne sais pas. » C’est tout. Et de là vous est donnée une faculté d’apprendre, et en apprenant on agit dans la stabilité. La stabilité est dans le fait du : « J’apprends », et non pas du : « J’ai appris. »

    Voyez ce que cet état produit dans l’esprit. Tout fardeau lui est enlevé, et là est la liberté, la liberté de ne pas savoir. Voyez la beauté de la chose : Ne pas savoir, donc être libre.

    Tradition et révolution. Pages 270 et 271. Chapître : La stabilité et le savoir. Editions Sock/Monde ouvert. 1978.

    https://www.krishnamurti-france.org/La-verite-du-non-savoir-est-le-seul-point-de

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  2. oui !
    Ne pas savoir est ouverture à l'apprentissage, à l'inconnu

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