La prairie en repousse ondoie
Embruns d un océan vert
Je suis partie marcher à l'heure de midi
Un si beau soleil dans le vent.
Au bosquet de bambou, j'ai coupé quelques tiges
Pour la tisane, puis j'ai pris le chemin qui descend la ravine
Là où il n'y a pas d'habitation
Mais il n'a pas été entretenu, les herbes étaient bien hautes.
Heureusement j'avais pris la canne que tu m'as offerte
La canne en bois de fer, si bien que j'ai continué
Malgré la difficulté, j'ai avancé, lentement, si lentement
Mais un pas est toujours un pas !
J'ai traversé la prairie, c'était beau le vent dans ses cheveux !
Beau malgré la puanteur du lisier épandu
Déjections de ces pauvres vaches enfermées, maltraitées
Urines, excréments, antibiotiques et autres chimies
Pur jus de souffrance, et ça se sent !
Et puis les traitements pour désherber, partout, partout !
Regarde ! poisons, et sécheresse, ça fait du vilain !
Mais ça tient encore !
C'est fou ça, ça tient encore !
Là pourtant, triste mine, plus que de coutume.
J'ai cueilli quelques fleurs de capucine ici et là
Pour le plantain, que nenni, trop sec !
J'ai donc fait ce grand tour, au pas lent, si lent
A trois pattes, la marche zen du vieillard
Me voici rentrée, même pas fatiguée.
Photo perso
Le beau et le bon se trouve toujours, il suffit de savoir chercher et regarder. Que le vent vous porte loin !
RépondreSupprimerMerci... la même chose pour vous.
Supprimer"Mais ça tient encore !
RépondreSupprimerC'est fou ça, ça tient encore !"
Oui, c'est incroyable, cela tient encore !
...
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