Depuis combien de temps nous foutons nous sur la gueule
Frères de sang, sœurs de lait ?
Celui-ci ou celle-là soldat et les autres kamikazes ?
Qui donnent les ordres ?
Qui acceptent ces ordres insensés ?
Qui peut prétendre être victime sans être bourreau à son tour
Qui ?
C'est comme ce moment où les horreurs perpétrées
Tombent dans l'oubli médiatique des esprits
Seuls ceux qui ont été touché dans leur corps
Se souviennent longtemps.
Après, bien après et c'est en même temps
La perdurance de la haine sans que l'on ait besoin d'en justifier
On ne sait plus vraiment, ni comment, ni pourquoi
Tout cela a commencé, ni même si cela a commencé
Juste comme une habitude à désigner l'autre, le frère, la sœur
Le voisin, tous ennemis !
Certains nous parlent des maîtres du monde
Ceux qui tireraient soit disant les ficelles
On s'en fout !
Ils sont une poignée, nous sommes des milliards !
« Des milliards désaccordés! »
J'entends cela se dire
Mais c'est alors que rien n'a été compris
Comprendre = prendre en soi
Et en vérité retrouver, non pas gisant
Mais vivant en soi la source.
Là nous sommes tous unis
Aucun besoin de s'accorder
De faire des alliances
C'est bien plus profond
Là où le mensonge ne peut pas agir.
"Se dégager des influences nécessite une longue patience. La vie n'y suffit pas : il y faut la mort. Et encore ! Beaucoup trop d'hommes copient la mort des autres."
RépondreSupprimerGénousie (1960) de René de Obaldia
Merci Mala :)
Supprimer