Si
tu ne sais pas sentir
L'enfant
en toi
Qui
demande à naître
Que
tu as porté dans ta chair
Si
tu ne sais pas sentir sa propre souffrance
Le
passage est si étroit !
Si
tu laisses l'ordre médical confisquer
Décider,
parler pour cet enfant et toi
Alors
vous n'êtes plus ensemble
Dans
cet acte de la naissance
Vous
vous séparez
Dualité conflictuelle !
Anonyme : Sous péridurale l'enfant naît, t-abandonnant à tes réflexes infantiles..
Miche : Oui, c'est ça, aussi.
Savoir accueillir le nouveau-né
RépondreSupprimerIl prône et se met à pratiquer un accueil « sans violence », dans « la pénombre, le silence, le recueillement. » Il insiste pour que le bébé soit immédiatement posé sur le ventre de la mère : la pesée, les mesures et autres examens peuvent attendre. Poser le bébé sur la mère permet aussi de laisser le cordon ombilical battre jusqu’au bout avant de le couper. Ainsi le passage de la circulation placentaire à la respiration se fait naturellement, alors que couper un cordon qui bat encore, ce serait imposer à l’enfant l’expérience de la noyade. Il suggère aussi de le « remettre » dans l’eau. A savoir de lui donner un bain, non pour le laver, mais pour lui faire « goûter une tiédeur toute pareille au ventre maternel ». Dans le livre, le texte est entrecoupé de photographies de nouveau-nés dont la sérénité tranche avec les hurlements qui illustrent les premières pages. Mille bébés naîtront ainsi dans ses mains, sans violence. « Sur ces 1000 naissances, très peu de césariennes ont été nécessaires. »
Frédérick Leboyer
https://lenfantetlavie.fr/frederick-leboyer-le-revolte-de-la-naissance/
Merci Mala :)
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