Dans
l’océan, tant de vagues différentes
Celles
qui font les tempêtes et fouillent
Les
fonds, remuant sables et galets
S’abattant
sur les côtes pour mieux les sculpter
Celles
qui s’élèvent au ciel, chevelure
D’écume
blanche, en un point de brisure
S’enrouler de
transparence cristalline
Celles
qui viennent finir doucement
En
un léger ressac qui juste mouille
A
la lisière incertaine
Et
puis, il y a cette mer étale
Dense,
comme lac de plomb
D’où
plus rien ne s’échappe.
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