Dans le jardin, un
bouton
Promesse de rose
Mais voilà que la
pluie
Le vent viennent à
passer
Et le bouton fait
grise mine.
Qui jugera de ce
destin ?
L’esprit qui ne sait
se réjouir
De la complétude de
l’instant
Prisonnier de sa
volonté de durée
L’esprit qui ne sait
s’ouvrir
Au don qu’est la
vie.
Le bouton se
défait doucement
Tombe au sol
mollement.
Volonté en
identification
Qui décide de la
forme
Par le jeu des
comparaisons
Alors que s’offre la
vague
Naître et mourir, en
tout.
Ainsi la mémoire
rendue stérile
Par le mouvement à
sens unique
Tirer à soi
Alors qu’elle
s’ouvre sur l’infini.
L’éternel voyageur
Se nourrit
d’émerveillement
Toucher son manteau
Dessous la peau
La main traverse la
voûte céleste.
Alla Tsank

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