J’ai ouvert les yeux
sur un monde si triste, disait-elle
Au fond de ses
pupilles grises, la souffrance
Les larmes de
l’enfant, celui qui a faim, celui qui a peur, muet
Devant tant d’horreurs
et d'incompréhensions.
J’ai ouvert les yeux
sur un monde si beau, disait t-elle
Sur son visage, les
larges plaines ourlées
Animaux sauvages et si
puissants L’ordre… il n’y avait point d’homme
Papillons multicolores
sortant de chrysalides transparentes.
J’ai ouvert les yeux
sur un monde qui finit, disait t-elle
Elle marchait d’un
pas paisible, la nuit tombait dans le clair-obscur
Son souffle léger
s’élevant, au ciel, aux étoiles, à la paix éternelle.
J’ai ouvert les yeux
sur un monde qui commence
Vois, il faut te
mettre en marche, les forces sont là
Celles de
l’intelligence qui fait chaque chose à sa juste place.
Tu n’es rien
et tu es tout, demain tu ne seras rien de plus qu’hier…
Et pourtant, sans toi,
cela n'existe pas.
oui mais coeur qui se serre tant tant et tant
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