La prédation est de
l'ordre naturel
Mais...
L'homme n'a t-il pas
pour mission d'apporter de la douceur
Là, où elle fait
défaut ?
Et ce n'est pas dire
qu'il n'y en a pas dans la nature !
Mais...
Tu vois quand tu as
connu, comme ceux de ma génération
Les poules dans la
cour de la ferme
Plus tard, mes parents
avaient dans le jardin un poulailler
Les poules
s'ébattaient tout le long du jour
Et le soir, vite,
vite, elles rentraient, chacune dans son nid
Quand tu as connu ça !
Tu penses que les
poules dans tes cages, aussi chez le particulier
Et puis encore les
vaches !
Je t'ai raconté déjà,
tous les matins ma grand-mère les emmenait au pré
Le soir elle les
rentrait et dans l'étable, elle les trayait.
J'aimais tant aller
avec elle dans toutes ces activités
Alors quand j'ai
appris tant d'années après, avec la crise de la vache folle
Les conditions que
l'on fait à ces pauvres vaches !
Te rend-tu compte ! ?
J' étais dans l'ignorance de cela
Je vivais à Paris, le
travail, les petits
Et encore du temps...
rester dans cette ignorance.
Je n'en suis pas
revenue de notre folie
La folie de ceux qui
exploitent les animaux
La mère, le veau, le
lait, la viande
Et ma folie de ne rien
savoir de tout cela.
D'un coup ça c'est
décidé, je suis devenue végétarienne
Puis vegan maintenant
Ne pas participé,
rompre avec ma propre démence
Que celle des autres
ne m'appartient pas.
Oh le joli petit renard à manger tout cru !
RépondreSupprimerOui, quelle drôle d'idée pour un plat de crudités !
SupprimerAlors peut-on dire que c'était mieux avant ?
RépondreSupprimerNon, entre ceci et cela, notre soif du toujours plus, celle des exploiteurs, des consommateurs.
SupprimerEntre ceci et cela, le silence des pantoufles
Le refus de Voir