Un jour j’ai reçu
une carte, une barque sur un étang
Vide la barque, désert
l’étang …
La légende disait :
« On ne quitte
pas l’embarcation dans laquelle dieu nous a mis »
Reproche, même pas
déguisé, pour avoir quitté la grappe, je devrais dire le grenier,
je viens du plat pays, grenier à blé de la France, la Beauce...
Verte fut ma
réponse :
« Dieu que vous
dites notre père à tous, serait-t-il assez fou pour mettre ses
enfants dans un si beau jardin tout en leur interdisant de le
découvrir ? »
Aujourd’hui je sais
derrière la critique, la souffrance
Qui ne peut se dire,
d’avoir vu partir…
Que partir cela parle
de la mort, et que la mort !!!
Ce qu'ils peuvent en
avoir peur de retrouver leur dieu là-haut.
Mais, cette
barque glisse sans bruit
Elle n’est plus d’un
pays, d’une famille
Elle porte le nom de
«Chemin de vie »
Aucun dieu ne décide
de cela, cela se fait.
Dans la paix du soir,
voir prendre fin
Ce qui faisait
écartèlement entre ici et là-bas
Je suis cela, qui
entend le souffle du monde
Des évidences, dans
la nature, dans la voix de l’ami
Et qui marche encore
dans le monde des lamentations.

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