Bien
entendu, il ne s'agit pas de contrôle au sens courant admis, je me
contrôle, tu te contrôles, ils se contrôlent, nous les contrôlons,
conjuguer le verbe, c'est bien une question de sujet,
d'identification à la partie dans un état de séparation. Mais
l'enfant sait cela, depuis toujours.
Théâtre
d'ombres chinoises, et tu oublies, la véritable caresse, ce premier
matin dans la blancheur hivernal qui ouvre la porte au foisonnement
du printemps. Tant de douceurs aux parfums délicats, même pas
exprès que c'est comme ça, juste comme ça.
Hier,
ce que nous faisions hier, était si beau, mais c'est là. Un fil
toujours qui ramène à la source qui jamais ne cesse de jaillir. Et
c'est les mots et ce n'est pas les mots, des mots que l'on porte à
sa bouche et que l'on suce doucement. Je n'en connais pas toutes les
subtilités que j'en découvre de nouvelles à chaque fois,
pourtant... c'est bien parce qu'elles sont toutes là, en cet
instant de se baigner à la source, que je te vois. Si le paysage
scintille c'est pour ces milliers d'éclats, gouttes principielles...